La famille tupi-guarani
Dans l’introduction de cette chronique le mois dernier, vous avez peut-être été surpris de constater la quantité de mots étrangers dans le court texte que nous vous avons présenté. Il va de soi que ce texte avait été concocté avec un but en tête : utiliser le plus de mots étrangers possible. Il n’est donc pas représentatif d’un texte normal et contenait bon nombre de mots relatifs à des aliments qui n’existaient pas en France et qui ont été introduits lors de la découverte de l’Amérique. Nous aurions pu produire un texte similaire avec des noms d’espèces d’animaux et de plantes.
C’est en effet le vocabulaire nommant les plantes et les animaux indigènes provenant des pays colonisés qui ont fait leur place dans notre langue. Par exemple, les Tupis, des Amérindiens autochtones de la côte brésilienne et les Guaranis, un groupe de populations amérindiennes des régions amazoniennes du Brésil, de l'Argentine, de la Bolivie, de l'Uruguay et du Paraguay avaient chacun leur langue. Ces langues, le tupi et le guarani, ont été regroupés avec d’autres pour former la famille « tupi-guarani ».
De cette famille de langues, nous aurions hérité du vocabulaire suivant :
Dans le prochain article, nous remontons vers le Mexique et les États-Unis et nous vous présenterons des mots de la langue nahuatl, de la famille uto-aztèque.