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2 septembre 2014

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J’ai le sentiment d’avoir déjà commencé mon défi Washington.

Réveillée tôt, je suis sortie pour aller courir comme à l’habitude. Mais portée par une inspiration subite, j’ai fait demi-tour pour prendre la direction du Cap-blanc et suivre l’exemple de deux membres de la cohorte de parents uniques qui participeront avec moi à ce défi.

Dans le fond, je voulais surtout aller tâter le terrain avant de me lancer avec les autres. Je suis habituée à montrer le chemin. Comme parent, comme psychologue, comme coach, comme conseillère. Donc, je ne veux pas être prise au dépourvu.

De plus, je ne savais pas où se trouvait le Cap-Blanc. J’en avais vaguement entendu parler. Mais pas question de demander aux membres du groupe. Je me suis débrouillée seule, comme je le fais toujours. C’est moi qui montre le chemin. Et puis, je suis supposée le savoir non?

Arrivée sur place, je commence la montée, tout en observant les autres qui s’entraînent sur place et essayant de glaner quelques trucs mine de rien. J’arrive plus rapidement que souhaité à bout de souffle. Ouais, ce sera réellement un défi, mais ça, je le savais déjà. Tout de même, je suis contente, car je pourrai quand même montrer le chemin… un peu.

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Donc, satisfaite de ce premier défrichage de terrain (et de muscles), je me rends quelques jours plus tard à mon premier entraînement collectif non officiel avec quatre autres membres du groupe au Cap-Blanc. Pour me rendre compte que je suis loin d’être capable de montrer le chemin à ces quatre femmes bien plus entraînées que moi. Je me retrouve à la traîne puis incapable de les suivre après seulement deux allers-retours et obligée de les quitter après deux autres demi-allers-retours. C’est dur pour l’ego. L’ego d’un parent unique, habitué à montrer le chemin, à démontrer à tous, à ses

enfants en premier lieu, que je suis capable toute seule. Qu’avec de la détermination et de la débrouillardise, on est capable de tout. Mais quelques fois, c’est à quel prix? Les seules fois où je mets des limites, où je demande de l’aide, c’est lorsque je suis acculée au pied du mur, souvent dans des situations où je suis à risque de tomber et que je ne peux pas me le permettre, car je dois continuer à montrer le chemin…

J’ai beaucoup à apprendre pour réussir mon défi Washington, mais je suis là pour ça. Merci d’être là avec moi.

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